Luis Vicente Mateo, chef de projet de FutbolJobs a été interviewé par le journal AS après la cinquième édition des Tryouts professionnels de FutbolJobs. Voici un extrait de l’interview :
Luis Vicente Mateo (Benferri, Alicante, 1985) a rejoint l’Académie de Valence à l’époque où Rufete était au club et en a ensuite été le directeur pendant plusieurs années, soit un total de cinq ans et demi au club. Pendant son séjour au club, les voyages Valence-Singapour de l’entourage du club étaient plus fréquents. Mateo s’est entretenu à deux reprises avec Lim à Singapour. Le natif d’Alicante raconte à AS le déroulement de ces rencontres, sa relation avec le propriétaire, son départ de Valence et ses nouveaux objectifs en tant que directeur de projet de l’entreprise FutbolJobs.
–Comment se présentent les nouveaux projets auxquels vous participez ?
-Tout d’abord, je voudrais remercier Valentín Botella, père et fils, de m’avoir donné l’opportunité de rejoindre FutbolJobs, parce que c’est une plateforme qui, je pense, a fait beaucoup, au niveau de son public cible, qui sont toutes les offres d’emploi et les opportunités d’emploi qui viennent du monde du football. Concrètement, je mène le projet Tryouts avec beaucoup d’enthousiasme. Suite à ce projet que nous développons en Espagne, nous faisons campagne pour les développer au niveau international. Les demandes sont nombreuses : l’Arménie est déjà annoncée, du 8 au 21 mars ; nous peaufinons l’accord avec le Venezuela, en juillet ; Bahreïn, que nous allons promouvoir et organiser, du 1er au 7 avril ? Il y a des projets en Géorgie, en Afrique du Sud, aux Émirats… où nous essaierons d’appliquer la méthodologie que nous appliquons déjà dans les Tryouts en Espagne. Un autre projet pionnier est le premier tournoi de football féminin qui aura lieu en Espagne l’été prochain. Nous sommes très enthousiastes et nous voulons qu’il devienne une référence nationale et qu’il aide les plus petits clubs à attirer des talents de l’extérieur de l’Espagne.
-Comment se sont déroulés les essais en Espagne ?
-De très bons sentiments. Les familles, le personnel, le traitement humain…. Les garçons ont déjà reçu leur rapport et la vidéo des moments forts… Et maintenant, nous sommes en pourparlers avec les clubs pour que ces joueurs aient un contrat ou une licence avec les clubs où ils ont déjà fait des essais : Alzira, Benidorm, Hércules… Les essais ont été très positifs, c’est la première fois que nous recueillons autant d’informations sur les garçons, ce qui nous aidera à mettre à jour nos bases de données.
Et est-il possible de trouver de tels talents en dehors des radars conventionnels ?
-Oui, les clubs ont beaucoup progressé en matière de bases de données, de big data…. Mais au niveau international, il y a beaucoup de football, beaucoup de football amateur perdu, beaucoup de joueurs qui ne peuvent pas trouver cette plateforme qui leur ouvre une porte et je pense que nous pouvons être ce projet qui peut trouver ce talent. Je peux vous donner un exemple : lors de la dernière séance d’essai organisée à Alicante, il y avait des joueurs de 24 nationalités différentes. Logiquement, les meilleurs talents se trouvent dans les meilleurs clubs du monde, mais vous pouvez trouver ce joueur qui n’a pas eu l’occasion ou qui n’a pas reçu l’occasion de progresser dans le football et être en mesure de le promouvoir pour lui ouvrir une porte ici en Espagne.
Pour lire l’intégralité de l’interview :
